jeudi 20 janvier 2022 à 15.30 heures

MR38 vous invite à une visite guidée de l’exposition Bonnard au Musée de Grenoble le jeudi 20 janvier. Rendez-vous à 15h15 à l’entrée du musée 5 place Lavalette.

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Visite de l’exposition « Bonnard. Les couleurs de la lumière »
au Musée de Grenoble

Pierre Bonnard (1867-1947) envisageait de « rendre vivante la peinture » 
Avant-gardiste inclassable aux couleurs irradiantes.                                

Après des études de droit, Pierre Bonnard s’oriente vers ce qui l’a toujours intéressé : la peinture, il s’inscrit à l’école des Beaux-Arts de Paris, puis à l’Académie Julian, école privée de peinture, plus novatrice stylistiquement que les Beaux-Arts. C’est là qu’avec d’autres artistes, il va fonder le mouvement Nabi en référence à Paul Gauguin.

Le mouvement Nabi (nabi en arabe ou nevim en hébreu signifie prophète ou illuminé, qui est chargé d’annoncer le nouvel évangile de la peinture) apparait vers 1888 autour de Paul Sérusier. Il s’apparente au symbolisme et ne durera guère plus de 10 ans.
En 1895, Pierre Bonnard s’éloigne des Nabis et découvre l’impressionnisme, il admire particulièrement Claude Monet et Auguste Renoir.

Artiste secret et travailleur, infatigable, il réalise des milliers d’œuvres : huiles, dessins, affiches, lithographies, illustrations…
Il est qualifié aujourd’hui de peintre post-impressionniste, il a traversé différents courants mais il a toujours gardé de la distance et n’est rattachable à aucun mouvement.

Bonnard peintre de l’intimité, touche à tous les genres, scènes d’intérieur, paysages, portraits, nus. L’importance du personnage de Marthe, sa muse puis sa femme permet de saisir son univers intérieur, il recherche l’essence des sensations, de la féminité, des paysages, donc un idéal subjectif de la beauté. Qu’il s’agisse de portraits ou de nus, on ne peut qu’être frappé par la solitude des personnages de Bonnard, pas un sourire, pas une mimique, mais un regard fixe tourné vers le monde intérieur, même lorsque plusieurs personnes se côtoient, elles ne communiquent pas et demeurent figées.
Grand voyageur, amoureux de la nature, il reste cependant volontiers dans sa maison de Normandie puis plus tard dans sa maison du Midi où il est ébloui par la lumière du sud ; il est un des plus grands coloristes du XX° siècle, la couleur est chez lui le moteur de la composition.

L’exposition, en partenariat avec le Musée d’Orsay, retrace son parcours artistique, de la Normandie au Midi, et s’organise en 6 sections illustrant chacune un thème représentatif des différentes périodes de sa création.

Pour s’inscrire, vous pourrez le faire avec HelloAsso.

Tarif de la visite guidée : 10 € (être présent 15 min avant)

Pour tout renseignement contactez Marie Pierre Desvignes :
mp.desvignes@gmail.com  – 06 59 20 81 25  

jeudi 16 septembre 2021 à 15 heures

MR38 vous convie à visiter l’exposition du Musée grenoblois des Sciences médicales en compagnie de Sylvie Bretagnon, conservatrice du musée et de Jean-François Dyon, Président :

« Cousu main »
La chirurgie à l’hôpital de Grenoble, du scalpel au robot
XVIII^e-XXI^e siècle

Au début du XXe siècle, la main reste l’outil prépondérant de l’acte opératoire. Le perfectionnement d’instruments adaptés aux techniques opératoires et l’organisation d’espaces dédiés contribuent au développement de la chirurgie hospitalière. En 1950, l’hôpital compte deux services de chirurgie générale et quelques-uns de spécialités. Les progrès de l’anesthésie, de la réanimation et le développement des antibiotiques vont révolutionner l’exercice chirurgical. À partir de 1962, les disciplines s’individualisent au sein de services spécifiques.
À Échirolles, dans le nouvel Hôpital Sud, puis à La Tronche dans l’Hôpital des Sablons, le progrès ne tient plus seulement à la dextérité du chirurgien mais aux conditions d’exercice, avec le concours d’équipes qualifiées, et aux conditions d’hygiène qu’offrent les nouveaux blocs opératoires. Au cours des années 80, l’imagerie médicale et les techniques de chirurgie vidéo-assistée conditionnent de nouvelles pratiques.

Acteurs de la recherche, chirurgiens, informaticiens et radiologues collaborent pour guider les gestes médicaux et chirurgicaux par ordinateur et désormais, les blocs opératoires s’apparentent à de véritables plateaux techniques.
À l’heure où le Centre hospitalier universitaire Grenoble Alpes inaugure le nouveau plateau interventionnel, cette exposition, à travers des objets, des livres et des documents iconographiques, permet de mesurer le chemin
parcouru et d’apprécier l’amélioration des conditions de prise en charge du patient.

Si vous voulez participer à cette visite, merci de bien vouloir vous inscrire avec ce lien sur Doodle. Le passe sanitaire sera exigé à l’entrée.