Ils l’ont fait ! 700 patients inclus !! Fantastique
Merci à :
AGIR A DOM pour leur parrainage
Drink HRW pour le soutien financier et l’organisation logistique des médicaments
Enquêteurs pour leur temps et leur travail
Assistants de Recherche Clinique, Chefs de Projets, Moniteurs, pharmaciens, statisticiens pour l’investissement et l’efficacité
Laboratoires d’analyses médicales pour l’aide au dépistage
Infirmières et personnel pour la livraison de médicaments
Donateurs pour leur soutien à notre étude
Toutes les personnes qui croient en nous
Bien sûr les patients pour leur participation !
Prochaine étape : récupérer le livret à J30 pour analyse au plus vite…
Projet Hydrocovid : l’appel aux dons des chercheurs grenoblois
Les chercheurs grenoblois, qui travaillent depuis février sur l’essai clinique d’un traitement à l’hydrogène des formes sans gravité de la Covid, sont contraints d’en appeler aux bonnes volontés pour financer la dernière partie de cette étude.
Un appel aux dons pour permettre à un essai clinique de traitement contre le Sars-CoV-2 d’aller jusqu’à son terme : c’est ce à quoi l’équipe du laboratoire TIMC de La Tronche a dû se résoudre ces derniers jours, faute de financement. Lancée en février dernier et visant l’inclusion de 580 patients atteints de formes sans gravité de la maladie, l’étude Hydrocovid cherche à valider l’hypothèse, relayée par de nombreux arguments précliniques et théoriques, selon laquelle l’hydrogène moléculaire pourrait avoir, par ses propriétés antioxydantes, un effet bénéfique pour éviter l’emballement des réactions inflammatoires à l’origine de formes graves de la maladie.
Près de dix mois plus tard, le traitement commence à faire ses preuves. « Nos premiers résultats montrent une différence de 25 % en termes de complications entre un groupe de patients placebos, qui n’a donc pas reçu de l’Hydrocovid, et un groupe de patients qui en a reçu. Nous travaillons en aveugle, donc nous ne pouvons pas affirmer que l’hydrogène est efficace par rapport au placebo, mais la différence observée est bien compatible avec nos hypothèses », témoigne le professeur Philippe Cinquin.
Quelque 300 personnes se sont portées volontaires pour tester ce traitement, encore en phase d’expérimentation. Mais, il en faudrait davantage, explique-t-il ce mardi 23 novembre : « Nous voudrions inclure encore 280 patients afin d’avoir la puissance statistique nécessaire pour conclure. »
Pour ce faire, la petite équipe veut exporter le comprimé générateur d’hydrogène à l’international. Après la Serbie, les chercheurs visent désormais la Tunisie : « Ce sont des pays où il pourrait y avoir une demande, où il pourrait être plus difficile qu’en France d’avoir accès à des traitements onéreux. Or, si le traitement est efficace, il coûterait moins de deux euros par jour », précise Philippe Cinquin.
Pour réussir cette internationalisation, un appel au don a été lancé via la Fondation de l’Université Grenoble-Alpes. « Nous avons besoin de financement pour continuer les recherches », ajoute le professeur : « Nous reposons notre travail sur de l’auto-financement. Les pouvoirs publics ont communiqué sur notre projet mais n’ont pas apporté un soutien financier. Depuis le début, il n’y a pas eu d’appel à projet pour des recherches thérapeutiques de cet ordre en France. »
L’équipe iséroise en appelle donc à la générosité du public pour finaliser l’étude de l' »Hydrocovid« , ce comprimé effervescent qui pourrait prévenir le risque de complications immédiates.
Vous pouvez trouver plus d’informations sur le site de l’étude.

